31
MAR 23

La vie en zigzag

Je ne sais pas trop si vous vous êtes déjà allongé sur un divan ? Pour parler de ce qui vous taraude ? Ou de ce qui déraille souvent, ici et là, dans vos amours ou au boulot ? Pour craquer le code de vos rêves aussi, si vous aimez rêver peut-être ?
Et ainsi entrevoir votre manière toute particulière d'être dans votre vie, d'être en vie. Et alors « arrêter d'emmerder les autres » ; c'est Fabrice Luchini qui dit ainsi les effets du divan pour lui.
Et si c'est ça, alors à un moment donné, vous vous êtes sans doute laissé aller en associations libres. Enfin plus ou moins, parce que ce n'est vraiment pas facile, je trouve, cette manière de parler, de se dire soi-même. Ce n'est pas habituel en tout cas.
Et c'est pour ça que les gens veulent préparer, s'accrocher à un fil de pensée par peur de le perdre, censurer tout le bizarre ou les fantaisies personnelles qui surgissent, etc. C'est toute une mécanique de défenses inconscientes qui se fait jour ici et qui fait aussi partie de notre névrose.

03
MAR 23

Chez le coiffeur

Je sais pas si ça existe, mais c'est un peu comme un coiffeur qui n'irait jamais chez le coiffeur.
C'est à la coiffeuse, dans le salon près du théâtre, que je disais ça l'autre jour. Oui, elle prenait le temps de me peaufiner, aux ciseaux, à la tondeuse, ici et là – dans la nuque, autour des oreilles – et tout en même temps, elle me questionnait sur la psychanalyse.
Sans doute parce que la fois d'avant, j'avais évoqué un instant mon métier. Mais ça restait sans doute confus, parce qu'avec les produits L'Oréal juste devant moi – la laque souple Infinium, la pâte sculptante Tecni Art –, j'ai aussi parlé de consultations pour des entreprises parfois. Comme L'Oréal justement.