Vous avez aimé que je vous accompagne pendant une, deux, trois années. Et plus encore, je crois.
Vous et moi ne savons plus très bien.
Mais, aujourd'hui, vous venez me dire toute votre colère contre moi. Finalement, jamais je n'ai vraiment su vous sortir de votre valse-hésitation : votre dilemme entre coaching et thérapie. Et pourtant, vous ameniez ça à chaque supervision.
Alors, cahin-caha, bon an, mal an, vous avez fait un peu des deux : l'entreprise et les particuliers. Vous m'en voulez aussi d'avoir tenté de vous sortir de là parfois, d'aller trouver mieux ailleurs. Mais vous avez su résister !
Il y a quelques mois encore, j'aurais souffert de cette disqualification sans préavis, mais aujourd'hui mon ego ne semble plus s'agiter en tous sens et en coulisse. Et j'aime ainsi découvrir ce qui est en devenir.
Alors moi, je vous dis combien je commence à jubiler, là maintenant, quand je vous découvre dans un autre dilemme : entre votre plainte familière et votre rage nouvelle. J'aimerais tant vous voir vraiment en colère contre moi. Avec un zeste de jouissance, et plus peut-être, devant mon impuissance !
Mais comme d'habitude, vous hésitez encore. Et vous fustigez ma fibre sado-maso. Vous, vous ne mangez pas de ce pain-là !
Et vous vous plaignez. Savez-vous que la plainte n'est que manigance subtile et redoutable pour manipuler l'autre et soi ?
Alors vous me lâchez soudain que vous êtes venue aujourd'hui pour clôre enfin et à jamais. Et vous ajoutez, qu'à force d'augmenter mes honoraires chaque année, je deviens bien trop cher !
Et moi, j'aime vous inviter à une clôture féconde. Alors, sans plus de chichis ni de détours, je transforme l'atelier en Dôjô, et le tapis de laine en tatami de l'instant. Et puis je vous invite au combat. Un combat initiatique, à mains nues et sans mots, pour mieux flirter avec votre désir de puissance.
Quoi ? Vous murmurez que vous avez un peu peur ? Oui, et pourtant vous souriez ! Et enfin vous sautez à pieds joints, là devant moi, au beau milieu du tapis de laine.
Allez, venez, délaissez un instant vos histoires familières et vos dilemmes ; vous avez rendez-vous avec vous, avec la vie.
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Le 1er février prochain, le 1er atelier de supervision didactique et en duo avec Eva.
Au programme : colère et agressivité en coaching, celles de nos clients et aussi la nôtre. Nos peurs et nos réflexes alors, nos tabous et nos évitements qui nous empêchent ou nous limitent dans notre art d'accompagner.
Une journée décalée et avancée pour s'initier au combat thérapeutique.
En savoir plus : Contact.