Chaque année c'est plus ou moins la même chose : Noël en famille et retour en enfance alors ; et le jour de l'an sur le dancefloor, avec des amis, ou bien de l'autre côté du monde, au soleil… Ou au contraire retraite spirituelle ou plusieurs jours de jeun… Et puis, au retour, plein de bonnes résolutions et puis les vœux de bonheur, de santé, etc, pour tous ceux qu'on aime ou pas vraiment.
Mais malgré tout ça, les choses ne changent pas trop au fond. Oui, ça semble tourner en rond toujours, ça patauge autant que chaque année.
Et si, pour une fois alors, vous preniez un instant pour regarder ça, déplier ce qui vous agite ou vous retient ?
C'était sans faux-semblants et c'était vraiment sensible, le premier atelier "Humaine nature" au mois d'avril, en groupe intime.
Chacun a aimé danser avec le sauvage, l'étranger ou le guerrier en soi.
Ou bien simplement l'observer de loin ou par le détour de l'autre, pour l'instant encore.
Et c'était fructueux ainsi.
Alors ça nous a donné l'envie de récidiver à Eva & moi.
"Il faudrait pouvoir ajouter de la bienveillance autour des premiers pas de cette promo ; pour mieux se confronter et cheminer ensemble alors."
Ce message a circulé dans la salle des profs et jusque dans ma boîte à mails, juste avant la 2ème séance, vendredi dernier.
Dubitatif et malhabile, j'ai oubliée la question et j'ai préparé un des voyages que j'aime : voyage en soi et en terre de paradoxes, au bout du bout du sombre et du lumineux de chacun, et puis par delà les contraires.
Et, en séance, la bienveillance a soudain surgi ; là, au détour d'une invitation toute personnelle : "Pour faire ce voyage-là, prenez soin d'être bienveillant avec vous-même si vous aimez". Une invitation surprise et reprise à la volée avec tout ce qui l'empêche au-dedans de soi, depuis longtemps déjà.
En partage ici le fil d'Ariane de cette soirée en école de coachs.
« Et si le ciel était vide ?
Il y a tant de torpeurs
De musiques antalgiques
Tant d'anti-douleurs dans ces jolis cantiques
Il y a tant de questions et tant de mystères
Tant de compassions et tant de révolvers »
Et si en plus y'a personne. Alain Souchon
Là-bas, à hauteur de nuages et au verso de l'Atelier, les hommes en noir fracassent sans vergogne les cheminées de brique, écorchent à mains nues le toit de zinc, tronçonnent la charpente de chêne, pulvérisent le plafond en mâchefer… Alors l'ange met ses boules Quies.
Et ici, sur le blog, du crépuscule jusqu'à l'aube et vice versa, un gang de hackers insomniaques et enragés tague, spamme, griffe et déverse fiel numérique ou liens vérolés. À jet continu.
C'est au jardin et à l'encre blanche que je vous écris mes vœux pour cette nouvelle année.
En ces temps chahutés et anxiogènes, j'ai la sensation que le cœur de notre métier est "simplement" d'offrir à nos clients un espace paisible, loin du bruit du monde.
Un moment hors du temps, pour revenir à soi.
C'est une demande affichée des dirigeants en coaching individuel. C'est l'envie souvent informulée des managers dans les GAP's le coaching en groupe de pairs.
C'est sur un air de piano,
quelques mots et des lignes à découvrir,
que j'ai le plaisir de vous adresser mes vœux pour cette nouvelle année :
« Bonjour,
J'essaie de mettre en place une politique de coaching au sein de notre Groupe.
C'est nouveau, ça bouscule un peu nos systèmes… mais j'y crois et pense que c'est nécessaire pour nos dirigeants.
Dans ce cadre, j'aimerai faire votre connaissance. Merci de me contacter.
H. de G. DRH Groupe »
C'est un exemple de demandes spontanées que je reçois depuis quelques mois.
Ces demandes inédites m'évoquent une autre passion : cultiver mon jardin…
Dans quelques heures, je pars avec ma douce compagne pour la ville éternelle...
Je vous souhaite des journées belles et sereines.
Au plaisir de vous retrouver dans une semaine...