C'était le vendredi juste avant l'été, le dernier cours du master coaching à Paris 2. Une étudiante était venue avec son chien ce soir-là et j'avais écrit quelques lignes après la séance. Des lignes que je retrouve là, dans mes oubliettes, avec mon nouveau syllabus préparé cet été : Les formations de l'inconscient pour les coachs. Et parce que les cours reprennent ce vendredi. Ils sont trente-trois étudiants cette année et je les ferai travailler en petits groupes constitués. Oui, comme ça, du début à la fin. Avec ou sans chiens. Sur les chemins de l'inconscient.
J'ai aimé rencontrer Lionel Ancelet sur les bancs de l'école du coaching. C'était le début des années 2000. Et puis chacun a tracé sa route sur les chemins de l'accompagnement, Lionel du côté de ceux qui voulaient voir du pays ou changer de vie, enfin s'expatrier ou faire un bilan de compétences.
Et il y a eu "Coacher avec ses démons", une année folle avec Eva, et c'est là que Lionel a aimé nous rejoindre ; l'instant d'un atelier.
Et maintenant on chemine ensemble et en supervision, en groupe et à la campagne des fois. Et puis un jour, je ne sais plus trop comment, j'ai découvert que Lionel aimait beaucoup écrire aussi : des nouvelles et des micro-fictions, dans l'intimité et loin du coaching, alors j'ai eu envie de l'interviewer. Rencontre singulière donc. Et là, j'ai pas toujours tenu le fil de l'interview.
Une école de commerce et puis très vite la responsabilité des offres et du marketing pour des marques réputées : Mars, Granini, Flunch… Manager d'équipes, responsable de business unit et puis membre du comité de direction… le parcours de Gabriel Venancio semblait tracé d'avance. Et pourtant, l'été dernier, c'est comme si quelque chose s'était grippé dans cette trajectoire-là.
Alors, pour mieux rebondir, son entreprise lui propose un coaching de type "outplacement", avec un cabinet réputé aussi. Mais à ce programme tracé d'avance encore, Gabriel aime ajouter comme un autre grain sable : il me rencontre et négocie un double accompagnement pour provoquer le sensible et l'imprévu.
Et j'ai eu envie d'interviewer Gabriel parce que l'accompagnement en double ça frotte, ça accroche ! Et puis au fil de nos séances ce n'est pas le retour en entreprise que Gabriel interroge, projette, mais son "job out" : créer un métier inédit dans le secteur de la santé et en duo avec un associé. Et ça non plus ce n'était pas prévu dans le programme initial.
Rencontre singulière.
Parce qu'elle aussi, elle aime bien croire que certains coachs sont tout à la fois blessés et artisans du lien, que le vulnérable et le talent se tissent ensemble, intimement ; parce qu'adulte déjà, elle était au pays des enfants (Walt Disney, Chupa Chups), comme si une part d'enfance avait manqué ; parce qu'elle aime le bord de ciel et les voyages en mer ; parce qu'elle a créé Pulp Coaching, une marque vraiment singulière qui me rappelle un film de Tarantino ; pour tout ça et par-delà, j'ai aimé inviter Amélie Davin à voyager ici un instant.
Il m'avait demandé de lui ouvrir les portes de l'atelier au bord des nuages pour animer son premier atelier à lui : Du sens aux solutions créatives. Et depuis, il récidive ailleurs et à foison. Et parce que Boris aime taquiner les coachs qui ne sont plus des anges, les faire tourner en rond mais pas en bourrique, j'aime ici le chatouiller un instant et à mon tour.
Et surtout, ne ratez pas son prochain atelier d'été : le jeudi 19 juillet.
Ça a commencé par quelques mots partagés là, sur le blog, puis des lignes échangées dans les coulisses. Car c'est aussi à travers les ondes qu'elle aime accompagner ceux qui côtoient la violence ou la mort, l'absurde ou l'indicible.
Et puis un jour, « une fois n'est pas coutume » me suis-je dit, j'ai eu envie de lâcher l'azertyuiop et mon écran pour rencontrer cette femme qui vit là-bas à la lisière des montagnes et de la mer.
Un échange pour rien, juste comme ça. C'était il y a deux ans. Et aujourd'hui j'aime continuer de prendre soin du fil qui s'est tissé au fil du temps, au fil des lignes, comme ça, pour le plaisir de papoter, de babiller avec elle.
Autre rencontre inédite, intime, ici, entre herbes folles et feuilles de ronce.
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Sophie Manégrier et Maryvonne Lorenzen sont des amies dans la tribu des coachs. Elles aiment aussi Irvin Yalom, beaucoup, passionnément… elles l'ont rencontré à San Francisco, l'automne dernier, et elles organisent un événement inédit : une conférence avec ce thérapeute hors du commun, à travers les ondes et par dessus l'atlantique. Ce sera le 17 mai à 18h00 au cœur de Paris.
Je relaie ici leur invitation avec bonheur.
Ce sera aussi l'occasion de parler de son dernier livre : "Dans le secret des miroirs".
Il y a les "métiers impossibles" : ceux qui "gouvernent, enseignent ou guérissent" ; il y a aussi les "métiers de l'attente". La formule est de Marion GAMBIN, jeune photographe.
Elle s'attache ici à ces êtres qui, patiemment, en silence, assis ou debout, dans un musée, un couloir, un vestiaire, sont "condamnés" au paraître, isolés dans "une introspection forcée".
Ce que j'aime faire aux autres parle aussi de ce que j'aime qu'on me fasse parfois !
Il en est ainsi des Rencontres singulières : si j'aime découvrir la planète de celles ou ceux qui ont le goût d'écrire, de savourer ou d'accompagner, c'est parce que j'aime aussi répondre aux questions inédites et intimistes.
Alors j'ai demandé à Éva qui a tout à la fois le talent de peindre et d'écrire, de rencontrer et d'accompagner, d'inverser un instant les rôles entre nous.
Parmi nos cinq sens, le goût est le plus intime. Et c'est au cœur de cette intimité qu'Ariane, diététicienne gourmande et créative, aime accompagner ses clients pour retrouver le plaisir et le goût de soi. Plaisir de savourer et invitation à la gourmandise, à rebours de la mode des régimes et des discours dominants.
Ariane s'était prêtée ici et là, avec gourmandise aussi, à l'expérience d'un coaching en vidéo et en stéréo. Et elle chemine ici encore et sans détours d'une question intimiste vers une autre.
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Philippe Milot aime aussi aller par dessus les murs de pierre de la tribu des coachs et emprunter les sentiers buissonniers. Il prépare son blog et, en attendant, j'aime partager ici ses lignes, une histoire vraie, un clin d'œil échangé en ce début d'automne, comme un écho à la question : « Pourquoi y a-t-il des coachs et non rien ?! »
Catherine est coach. Elle est une artiste amoureuse de la vie et j'aime l'accompagner sur les sentiers du désir en coaching : désir de coaching et coaching du désir. Et, sur ces chemins de soi, elle m'inspire et m'initie tout autant que je l'initie !
Voici en partage quelques unes de ses lignes du moment. Des lignes à son image : généreuses et singulières.
La première fois, elle m'a proposé de nous rencontrer à l'heure du thé, au cœur de la vallée verte où elle habite aussi. SurEpris par sa manière de choisir ainsi le moment et le lieu, je me suis laissé faire un instant. « Juste un instant » ai-je pensé alors. Et j'ai découvert qu'elle aimait aussi écrire, peindre, ajouter des fleurs à ses robes...
C'était cet hiver et, depuis, Eva a créé son blog et plusieurs hubs sur Viadéo ; elle réunit autour d'elle des coachs, anime des groupes de pairs, des conférences...
Et je l'accompagne en supervision ou, plutôt, c'est elle qui m'accompagne dans l'art de changer les règles établies, de déplacer les frontières, de bousculer les cadres, de confronter les tabous du peuple coach !
Rencontre singulière et auto-psy à quatre mains d'une relation chahutée et créative.