Catherine est coach. Elle est une artiste amoureuse de la vie et j'aime l'accompagner sur les sentiers du désir en coaching : désir de coaching et coaching du désir. Et, sur ces chemins de soi, elle m'inspire et m'initie tout autant que je l'initie !
Voici en partage quelques unes de ses lignes du moment. Des lignes à son image : généreuses et singulières.
A la recherche du désir
« S'engager dans un coaching c'est tout simplement décider de cheminer vers son désir. Un chemin bien étrange. Car au fond, comme mes clients, je viens en coaching sans trop savoir ce que je vais découvrir. Je pose mes pas sur un chemin dont je ne connais ni le but ni les étapes, ni les dangers ni les possibles.
Je lance ici un appel plein d'espoir. Espoir de me sentir mieux, espoir de surmonter enfin ces difficultés dans lesquelles je m'épuise depuis tant d'années.
Combien de souffrances étouffées, d'envies enfouies, de frustrations ignorées vont alors ressurgir et frapper à ma porte sans être invitées.
Pourtant, décider de s'aventurer sur ce chemin c'est décider de cheminer vers soi, de prendre soin de soi, d'aller vers son désir.
Comment, après tant d'années, puis-je décrire l'aventure du coaching si ce n'est comme un retour vers le centre de moi-même ?
En ouvrant les vannes de mon désir, quel flot vais-je déclencher, quel tsunami va me submerger, quel courant impétueux va m'amener à abandonner les rives calmes au bord desquelles je m'ennuyais, je me mourais tout doucement dans l'illusion d'un bonheur tranquille, d'une vie en conformité, de peurs non assumées ?
Car s'avancer sur le chemin du coaching peut nous amener rapidement à changer le lit de la rivière de nos choix de vie. Notre désir est comme un flot qui se trouve libéré et qui va nous submerger. Nous amener à changer de lit. Je me délie. Est-ce un délit ?
Sans doute aux yeux de notre famille qui s'en trouve bouleversée et de la société qui cherche tant à nous faire vivre dans son désir et nous empêcher à tout prix de vivre le nôtre. Ainsi les médias tentent, souvent avec succès, de nous remplir de désirs qui ne sont pas les nôtres, de nous soumettre, de nous emprisonner.
Mais prendre la décision du coaching, c'est décider de simplement s'engager vers soi, pour soi.
Et celui ou celle qui va nous accompagner durant cette traversée mérite notre respect car nous cheminerons ensemble, comme le renard lorsqu'il rencontre le Petit Prince. Quand celui-ci lui demande de l'apprivoiser, il sait bien qu'il va souffrir. Les retards de son nouvel ami par exemple... Et, en même temps, ses joies deviendront un peu les siennes. Il sait qu'il prendra part à ses souffrances et à ses peines.
Le coach et le coaché, ne nous en déplaise, ne feront qu'un, qu'un seul, pendant un bout de chemin. Animé d'une grande abnégation, le coach sait que son compagnon de route partira un jour, le laissant seul sur la rive. Il n'aura été qu'un instant de vie, une étape du parcours, un souffle pour ramener son ami à la vie, à sa vie.
Cette humilité, la certitude des chemins qui se séparent, rend le coach sublime de générosité. »
En savoir plus : Catherine PELLE