Nous allons dans la vie avec une allure singulière qui révèle aux autres un peu de notre histoire et qui parfois nous fige à notre insu.
Alors, une fois n'est pas coutume pour cet instant vidéo avec Stéphane, un voyage plein de projections, de l'un sur l'autre, sensibles et assumées…
C'était l'été d'avant ; une rage soudaine surgissait là, au détour d'un instant vidéo avec Stéphane. Une rage profonde et maltraitante qui parlait de mon besoin irrépressible et illusoire de libérer les autres de tout ce qui ressemble à de la dépendance.
Elan redoutable et anachronique, intime et coriace, que depuis lors j'ai aimé débusquer sur le divan :
En 1836 à l'île de la Réunion, mon aïeul le marquis Sosthène de Chateauvieux épousa Célinie de Villèle ; la grand-mère de celle-ci, Madame Debassyns, offrit au couple deux "esclaves de maison" ; mais le marquis qui ne voulait pas d'esclaves, les affranchit immédiatement.
Et moi, grand seigneur qui s'y croit encore parfois, j'essaie de faire pareil devant les risques d'esclavage moderne en peuple coach.
C'était l'été dernier, Ariane diététicienne gourmande à Paris, envahie parfois par des clients gourmands d'elle et de son temps, de son art de manger sans trop de limites et, au fond ou à fleur de peau, de nourritures affectives, nous demandait comment dire Stop à ces clients-là. Et à la semaine prochaine. Comme chez le psy.
Mais perdue aussi par mes babillages et mes questions de coach, envahie un long instant comme là-bas en séance ou comme jadis peut-être, elle a demandé l'aide de Stéphane.
Coach ou cracheur de feu, flic ou voyou, nourrice agréée ou diététicienne, nous avons le métier de nos symptômes.
« En général quand on va chez le psy, à la fin il regarde sa montre et puis il dit : "A la semaine prochaine". »
Mais là, sous l'oeil des caméras, c'est avec un coach et puis un autre, c'est avec moi et aussi Stéphane la semaine prochaine.
Et si c'était avec un psy, il aurait simplement demandé : "Par qui vous laissiez-vous envahir, autrefois ?"
Merci à Ariane, diéticienne gourmande à Paris, de s'être livrée ainsi et encore à nos babillages et retournements de coach, à mes projections et mes rigolades de l'instant.
Excentrique et addict au regard des autres, y compris derrière l'écran…
Sans vrai désir ni espoir de guérir…
Créer ou partager de l'inédit, observer ou se dévoiler, "liker" ou être aimé…
Ça se renifle et se découvre, ça s'esquisse et se papouille, à l'envi ou sur la pointe des pieds, par la fenêtre ou derrière l'écran.
Quelques us et coutumes dans la tribu des coachs : première partie.
L'une des sources inépuisables de découverte et de création dans notre métier : prendre soin d'abandonner nos théories, oser s'affranchir des règles enseignées sur les bancs des écoles maternelles, aimer repousser les interdits gravés dans le marbre des institutions spécialisées du peuple coach…
Vagabondages en duo et en vidéo : épisode 2
Théoriques ou tacites, apprises sur les bancs des écoles maternelles du coaching, gravées dans le marbre des fédérations ou bien tatouées depuis longtemps sur notre peau, quelles règles et croyances intimes nous guident en séance ?
Quels sens interdits osons-nous parfois ? À quels sentiers buissonniers nous invitent nos clients ?
Vagabondages en duo et vidéo (épisode 1)…
Aller vers le monde ! Pour moi, la première fois et les fois d'après, c'était comme un besoin vital, un élan vagabond et maladroit, sans guide ni boussole.
Alors aujourd'hui, quand ce désir-là surgit chez l'autre, je projette et j'amplifie sans vergogne et sans chichis…
Et l'autre alors, avec son histoire à lui, aime m'opposer tous ses empêchements et toutes ses peurs. Et c'est là, dans l'entre-nous, que le travail commence.
Injonctions en reflet et en abîme dans cet instant vidéo avec Stéphane.
Plus intimiste, moins angélique, inspirée par l'énergie des monstres et des démons, c'est la nouvelle saison des instants vidéo avec Stéphane Einhorn.
Une saison #4 qui s'ouvre sur le besoin de séduire à l'envi et à l'entour : le coach, un arnacœur professionnel ?
C'était il y a un an. Un instant vidéo avec Stéphane autour d'une question toute personnelle et qui me tourmentait.
Adunaissant, déboussolé, j'aurais tellement aimé être guidé, accompagné, pour aller dans les jardins du monde, que je projette parfois à tout va mon manque et mon besoin d'autrefois : sur mes enfants qui quittent le nid et qui, bien heureusement, résistent à mes projets pour eux ; et sur les coachs, sortis de l'école et en chemin vers le monde…
Errances et confusion, histoires mêlées et sac de nœuds, flagrant délit de transfert !
Choisir le casting de son groupe de supervision : répétition fusionnelle ou libératrice, bain de pathos ou de jouvence, mafia ou cocon illusoire ?
Et comme en entreprise, quand ça se clone ou se coopte, ça tourne court ou ça tourne en rond :
Bras de fer ou bousculades, pieds de nez ou accrochages, en mots ou en actes dans l'intimité des séances…
Suite des papotages et babillages en vidéo avec Stéphane.