« Voilà, c'est fini. » C'est avec ces mots que chaque fois, à l'orée du soir, elle me met à la porte. Tout doucement.
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Dessins de l'enfance : en noir, en rouge, des hommes blessés, au couteau, au visage… du sang et des pansements de fortune… comme pour dire, je crois, la violence à l'entour… « et aussi peut-être, ajoute-t-elle, pour dire mon besoin de blesser, de rendre un peu de la violence ? »
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Ce soir, pour la première fois, alors que je devine à son coup d'œil sur son réveil de voyage, que là maintenant, voilà, c'est fini, et que je suis encore au fond du pire, elle murmure : « Voulez-vous ajouter quelque chose ? »
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