Je l'ai raconté ici ou là, Yvon Alamer, – c'est son pseudo –, j'ai bien aimé l'accompagner à ma manière et sans manières alors. C'était l'année dernière.
Et, comme il n'arrêtait pas de lire mon blog, je lui ai dit d'écrire à son tour. Oui, écrire un peu ses histoires d'aujourd'hui et d'avant, ses rêves d'enfant et les passions dans sa "boîte qui vend du bien-être et de l'image". Et aussi comment tout ça s'emmêle, souvent.
Ses lignes sont devenues des pages et ses pages sont devenues presqu'un livre. "Et s'il rencontrait Henri ?" m'a dit Eva qui a été sa première lectrice – Henri c'est Henri Kaufman, ami et éditeur du premier livre d'Eva chez Kawa.
Alors Yvon l'a rencontré sans trop de manières et son livre, "Un manager à nu", est sorti tout simplement et pendant l'hiver.
J'ai proposé à Yvon d'organiser une soirée spéciale pour inviter des amis et fêter ce livre-là. Et cette soirée c'était l'autre soir. Je ne sais pas trop pourquoi je fais tout ça. Ma psy me dit que le transfert n'est pas "liquidé" mais je ne sais pas comment on liquide un transfert en coaching d'entreprise. Je crois que c'est aussi parce que moi je sens plein de liens entre écrire et être accompagné. Oui, si on laisse vraiment aller, sans trop de manières, ça libère aussi un peu l'inconscient.
"J'écris pour me parcourir." écrit Henri Michaux dans Passages. Et puis avec Eva on se dit que, pour certains, écrire c'était peut-être un rêve d'enfant.
Et ce soir-là, Yvon Alamer a raconté un peu les effets de l'écriture pour lui.
❝ Tout d’abord je voudrais vous remercier d’être venus partager ce moment avec moi.
Remercier en particulier André et Eva nos hôtes qui sont à l’origine de la soirée et qui se sont occupés de l’organisation, Henri l’éditeur du livre qui m’a bien soutenu et vous tous amis et invités qui avez bien voulu vous joindre à nous.
Et puis vous avez gravi les 100 marches, ça se mérite de venir ici.
Je ne vais pas vous refaire l’histoire du livre, vous l’avez probablement lu…
Juste dire que c’est une belle histoire, c’est l’histoire de la vie qu’on laisse faire, des choses qu’on laisse aller en regardant le bon côté des choses, en s’occupant des choses à faire, mais sans trop en faire…
Voilà, les choses se sont faites comme ça… j’ai pris du plaisir à écrire, et ça m’a fait un bien fou. J’en parle à deux reprises je crois dans le livre mais coucher des mots sur le papier, c’est comme se coucher sur un divan pour se livrer et essayer de clarifier le côté obscur de votre vie… je vous conseille d’essayer. Mettez-vous devant votre ordi et commencez à taper ce qui vous passe par la tête…
Ecrire décuple les effets du coaching - qui est avouons-le une psychothérapie légère déguisée en outil de management - alors si les effets de l’écriture sont trop intenses, pensez à vous faire accompagner.
Beaucoup me demandent quel bénéfice primordial m’a apporté le coaching. C’est très simple et à la fois inimaginable… je suis enfin heureux. Je me suis dégagé de beaucoup de poids inutile pesant sur les épaules qui m’empêchait d’être agile et de goûter la vie comme elle est vraiment. Depuis je réalise tous les jours qu’il se passe des choses extraordinaires, des rencontres, des discussions, des faits… heureux et libre.
Autre chose beaucoup plus personnelle, je l’explique dans le livre, j’ai eu peur de me livrer à nu aux yeux de tous… et maintenant grâce à vous tous je n’ai plus cette peur et bien au contraire les commentaires que vous me faites me font beaucoup de bien et chaud au cœur, merci pour cela…
Dernier point, le livre parle un peu de l’entreprise. J’ai la conviction que le métier des ressources humaines est devenu trop technique et pas assez humain alors que l’humain est la clé de la réussite des entreprises, et il faudrait revenir sur cette notion fondamentale, s’occuper des Hommes et des Femmes qui font l’Entreprise, de tous. ❞
Yvon ALAMER – Un manager à nu - Les bienfaits du coaching en entreprise – Editions Kawa - Novembre 2016