Ce n'est pas un hasard si vous êtes coach ou thérapeute, consultant ou formateur. Ni une vocation au fond. Oui, ça vient de bien loin votre désir de développer ou d'aider les autres, de les conseiller ou les former.
Comme une raison d'être et puis une place singulière. Acquise ou assignée. Et c'est cette place-là que d'emblée vous prenez face aux autres aujourd'hui.
Sauf que les autres, malgré les apparences et votre cadre, ils ne veulent pas forcément ou pas toujours tout ce que vous voulez leur donner. Non, ils préfèrent jouer leur partie de leur côté. Mine de rien ou à fond.
Et c'est ça, ce sont ces quiproquos, ces décalages en coulisses qui créent bien des accros et des angles morts au cœur de votre métier.
Certains parlent ici de « processus parallèle » mais ce n'est pas parallèle, ça s'emberlificote toujours. D'autres voient là des « reflets » mais ça ne se voit pas – pas sur le coup en tous cas –, parce que c'est inconscient et donc ça prend des voies détournées et équivoques.
Pour nous, Eva et moi, c'est le jeu des transferts et des contre-transferts. Et tout ça peut être aussi une source d'inatendus et d'ouverture qu'il est vraiment bon d'apprendre à reconnaître.
Alors, si vous voulez regarder ça de près, vous initier à ce genre d'énigmes intimes et puis, chemin faisant, assouplir ou élargir vos manières d'être et de faire, vous êtes bienvenu en groupe de supervision analytique. C'est animé en duo parce que c'est vraiment complexe pour un seul et parce que ça se rejoue en groupe et avec nous deux.
C'est un fil de neuf séances sur l'année, le mercredi de 18h30 à 20h00 :
16 janvier, 13 février, 20 mars, 31 avril, 5 juin, 3 juillet, 18 septembre, 16 octobre et 20 novembre 2019.
Ça se passe à l'Atelier : 5 bis, rue Chaptal dans le 9ème à Paris.
Le tarif est de 1800 € pour l'ensemble du parcours. Et l'inscription se fait sur règlement avec deux chèques distincts : l'un à l'ordre de Eva Matesanz et l'autre à André de Chateauvieux.
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Photo : La diseuse de bonne aventure - Simon Vouet - vers 1620 - Détail.
Oui, j'ai choisi juste un détail, là, parce que Freud s'est beaucoup intéressé à Giovanni Morelli, un critique d'art du XIXᵉ, capable de découvrir la légitimité de l'œuvre d'un peintre à partir, non pas de la vision d'ensemble d'un tableau, mais par la traque des détails : le traitement des ongles, des bouts d'oreilles, des auréoles et plein de choses inobservées que le copiste néglige !
Et c'est ça aussi le travail que nous proposons : la traque des détails ; sur le fil d'une énigme, toujours.