Il y avait une femme dans la salle d'attente. Elle était en jupe. Et moi je lui carressais les fesses. Je ne sais plus si elle portait une culotte...
Vous, je ne sais pas si vous rêvez ? Et ce que vous faites de vos rêves alors ? Si vous pouvez en parler parfois, je veux dire. Oui, pour les déchiffrer vos rêves, pour savoir de quoi il en retourne au fond.
Et moi, là, quand j'ai commencé à raconter à la femme au divan mon rêve dans la salle d'attente, contrairement à mon habitude, je n'ai pas attendu la fin pour qu'elle me demande : « Qu'est-ce que ça vous évoque ? » ou bien « Qu'est ce que ça vous a fait ce rêve-là ? ».
Non, je me suis arrêté et j'ai commencé à associer : les fesses ça me fait penser aux seins, je lui ai dit. Oui, c'est doux, c'est pareillement jouflu. Et surtout c'est bon de plonger dedans la tête la première, de les caresser, les mordiller... un peu comme en enfance d'ailleurs... Enfin, en enfance, c'était les seins pas les fesses. Mais l'un n'empêche pas l'autre. La mère peut mordiller les fesses de son bébé.
Là, ma psy elle ne disait rien, comme si d'ailleurs j'attendais qu'elle me dise quelque chose. Alors je me suis souvenu de qui était la femme du rêve. Et c'était bizarre, ça n'avait pas de sens. Enfin pas le sens commun. Alors j'ai continué mon rêve parce que je sais bien qu'une femme peut en cacher une autre. Dans les rêves comme dans la vie d'ailleurs.
Et vous, je me demande vraiment ce que vous faîtes de vos rêves ? Parce que vous y passez un tiers de votre vie quand même. Et même davantage si tout va bien.
Alors le prochain Atelier de l'inconscient c'est jeudi 22 novembre. C'est à l'atelier justement ; de 8h30 à 10h00. Venez avec vos rêves ou bien vos cauchemars. Et aussi vos actes manqués, vos sabotages, vos symptômes... Bref, vous pouvez venir avec tout ce qui vous chatouille l'âme.
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Photo : Dans la chapelle de la Ferté-Loupière. Parce que c'est un peu comme ça l'inconscient. En colimaçon souvent.