L'autre jour, l'atelier sur les rituels du coaching – casting, shopping, préliminaires… –, c'était vraiment bien, c'était en petit groupe et avec une question-clé : Être ou ne pas être choisi.e ?
Et c'est surtout la peur d'être rejeté qui d'emblée a surgi dans cet atelier-là.
Alors je continue sur ce fil du désir en peuple coach, et en conseil aussi, mais en allant du côté des antipodes. Oui, quand un autre – prescripteur potentiel, prospect ou ex-client –, vous choisit pour faire de vous « son objet » mine de rien.
Il jette son dévolu sur vous, vous invite à partager sans chichi, prendre un petit café, un petit-déjeuner ou un déjeuner d'affaire, etc. Au moment de payer, vous ne savez pas trop qui va prendre l'addition. Sans doute parce que vous y trouvez votre compte aussi. Plus ou moins. Et de rencontre en rencontre, tout ça peut devenir rituel. Sans plus de chichi ni de cadre donc.
Il y a aussi des confrères ou des partenaires qui vous font ça. Ils voudraient un feed-back ou un conseil, comme ça, en passant. Et ça vous valorise, ça vous narcissise. Comme si vous aviez encore besoin d'un plus grand que vous. Mais au bout du compte ça vous épuise, ça vous vide, et même ça vous enrage. Alors vous finissez par couper. En silence ou brutalement.
En attendant le prochain, comme ça, sur votre chemin. Comme ça ou un peu autrement, parce que vous sentez bien que les choses se répètent au fond, même si elles ne se ressemblent pas.
Et le prochain atelier c'est le jeudi 4 avril, à l'atelier justement, mais pour déplier ou découdre un peu tout ça.
Alors venez là, si vous voulez regarder pourquoi vous prêtez le flanc à ça. Et arrêter de toujours payer l'addition. Et puis surtout, poser d'emblée votre cadre à vous, singulier, pour pratiquer votre métier.
QUI VA PAYER L'ADDITION ?
Les ateliers de l'Art de Changer
Jeudi 4 avril, de 8h30 à 10h00
5 bis, rue Chaptal – 75009 Paris.
Inscription à réception du chèque de règlement : 120 € TTC.
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La photo, là, c'est parce qu'on s'enferme soi-même, souvent.