On a tous quelque chose en nous de... pas forcément de Tennessee, mais de l'autre !
Oui, quand on accompagne, on croit percevoir des bribes de connu dans ce que l'autre nous donne à entendre ; les traces, ici et là, d'une histoire qui nous est familière, des questionnements déjà entrevus.
« Ce rêve en nous avec ses mots à lui »...
Et alors on s'attache à ça, en passant. Parce que ça crée des résonnances, comme des repères, ça semble tisser le lien. Et tout ça se trame plutôt à notre insu. En pleine inconscience.
Il faut dire aussi que l'autre en rajoute pour nous capter, nous « calculer » et nous servir, l'air de rien, ce qu'on recherche au fond quand on accompagne.
Mais derrière ces maillages, ces échos, c'est vraiment tout le contraire. L'autre est tout un monde, insaisissable, qui n'a vraiment rien à voir avec nous. On se croit en terrain connu mais on est en terre inconnue. Quoiqu'on imagine, quoiqu'on ressente.
Et pourtant ces jeux de miroir, de « transfert », sont irrépressibles, multiformes, puissants... À chaque première rencontre et à chaque séance. Ils nous collent à la peau.
Quels sont donc les ressorts intimes de ce qui nous accroche ainsi ?
D'où ça nous vient tous ces brouillages ?
Quels en sont les effets, désirables, secondaires ?
Y a-t-il des moyens de nous tenir sur le fil de ces jeux-là ? Sans forcément vouloir les contrôler mais pour les intégrer à sa pratique ?
Je vous donne rendez-vous pour un atelier inédit le jeudi 14 mars, de 14h à 16h.
Ce sera tout à la fois didactique et clinique, en petit groupe, à partir des situations vécues par chacun : thérapeute, coach ou soignant.
Tarif : 120 €. Inscription à réception du chèque de règlement.
C'est tout près de l'Opéra Garnier, là où je reçois.
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Photo : Florence Henri – Autoportrait (aux cadres) – 1938