Retour d'une longue promenade dans les jardins fleuris, les ruelles et les palais de Séville, Cordou et Grenade.
Et, pour mieux savourer ce moment de vacance, j'ai aimé oublier ici mon mobile et ignorer là-bas les webcafés.
Une gourmandise. C'est le premier roman de Muriel BARBERY, l'auteure de L'élégance du hérisson.
C'était le livre le plus léger dans mon bagage et pourtant celui qui m'a tenu le plus longtemps compagnie. Longtemps tant j'ai aimé savourer la poésie de ces pages et l'histoire de ce critique culinaire qui va mourir, mourir demain. Ce Pape de la gastronomie le sait mais il n'en a cure : aux portes de la mort, il est en quête d'une saveur qui lui trotte dans le cœur, une saveur d'enfance ou d'adolescence…
Après ce livre, les tapas, les sardines grillées ou les fraises dégustées en terrasse, au soleil, prenaient une saveur différente !
C'est un restaurant parisien qui ressemble à un palais merveilleux. J'aperçois l'opéra Garnier à travers les fenêtres. Le soleil de printemps enveloppe notre table.
En déposant les assiettes, la jeune femme nous souhaite « Bonne dégustation ».
Il me raconte sa réunion du matin avec la spécialiste de la formation : il cherchait un stage innovant pour les commerciaux. Un atelier qui susciterait des déclics en cette période de crise : « comment redécouvrir chaque client, explorer ses besoins, créer du sur mesure plutôt que vendre des produits sur catalogue ? » Mais son interlocutrice n'avait que des stages sur catalogue !