Ici, le toit est de verre fin pour contempler la course du soleil ou la dentelle des nuages.
Pour écouter tomber la neige ou filer les étoiles.
Et c'est d'ici, de l'atelier à fleur de ciel, que j'aime vous chuchoter mes vœux amis et généreux pour cette année qui commence.
De cœur à cœur
D'âme à âme.
Ici, le parquet, piqué, blessé, a la couleur des nuits profondes pour danser avec l'imparfait et l'obscur au fond de soi.
Prenez soin de l'artiste qui est au cœur de vous et qui joue.
Avec le sombre et le lumineux, avec l'incréé et l'inattendu.
Sans limites.
Prenez bien soin aussi de votre atelier intérieur et de vos créations imparfaites et singulières.
Samedi matin, autour de Thierry Chavel, lancement du Master 2 Coaching à Paris II. Un diplôme qui délivre du besoin de diplôme en coaching ; une université qui invite à découvrir son université intérieure.
Avec un clin d'œil philosophique de Thierry, inspiré par Heidegger : "Pourquoi y a-t-il des coachs et non rien ?"
Avec aussi les mots de chaque intervenant sur son séminaire pour ce millésime 2011. Stéphane Broutin, spécialiste des addictions, me touche quand il parle des "états essentiels" : ces instants de confiance, de paix intérieure en présence de l'autre, que nos démons personnels redoutent et, en même temps, désirent
Maison de vacances au bord de l'océan. Des peintures de Modigliani sur les murs. Visages de femmes. Mélancoliques. Des nus sur des divans. C'est elle qui aime peindre. C'est sa maison. Un ancien pressoir à cidre. Elle le loue, quelques semaines, pendant l'été. « Tout ici est pour vous. J'ai juste fermé à clé de vieilles armoires. Il n'y a là que des esquisses ou des culottes ! » Quelques pas en sa compagnie dans le parc.
J'ai aimé écrire son prénom à l'encre bleue dans mon agenda. Et réserver tout l'après-midi. Et prendre le temps de l'accompagner. Le temps de la présence. Présence maladroite parfois, comme quelque chose qui me manquerait dans cet entre-nous là.
Alors être là, simplement. Et apprendre à donner ce qui a manqué. J'avais déjà découvert qu'il n'y avait rien d'autre à faire. C'était quelques semaines plus tôt, il m'avait demandé un temps pour lui, un temps pour choisir l'université qui lui irait bien. J'avais imaginé un coaching, comme pour Charlotte, quelques années plus tôt. Mais il avait juste besoin de me raconter ses choix.
Dans la volière blanche, à côté d'elle, les perruches lancent des cris stridents et s'abîment les ailes contre les barreaux.
Elle, c'est peut-être la prof de danse, se dit-il. Debout, au milieu des orchidées, cette femme ressemble à une magicienne du temps passé. Elle l'observe, curieuse et silencieuse. Il lui raconte son coup de cœur pour l'atelier du dernier étage.
Nantes. Une chanson de Renan LUCE qui me rappelle une rencontre, un coaching – Qu'y a-t-il dans le sac d'une femme ? – et me donne l'envie d'écrire des fragments d'instant, des histoires de vie, comme des chansons !
Lamartine dit du « livre de la vie » que « le passage attachant ne s'y lit pas deux fois ».
Peut-être que chaque instant de notre vie peut devenir un passage attachant…
C'est une ancienne maison de pêcheur appuyée contre une bâtisse qui, elle, semble avoir moins d'histoire.
Pour la trouver, la femme de l'agence nous a donné le plan du village. Nous nous sommes d'abord égarés dans les ruelles escarpées qui descendent vers la mer.
Retour d'une longue promenade dans les jardins fleuris, les ruelles et les palais de Séville, Cordou et Grenade.
Et, pour mieux savourer ce moment de vacance, j'ai aimé oublier ici mon mobile et ignorer là-bas les webcafés.
Une gourmandise. C'est le premier roman de Muriel BARBERY, l'auteure de L'élégance du hérisson.
C'était le livre le plus léger dans mon bagage et pourtant celui qui m'a tenu le plus longtemps compagnie. Longtemps tant j'ai aimé savourer la poésie de ces pages et l'histoire de ce critique culinaire qui va mourir, mourir demain. Ce Pape de la gastronomie le sait mais il n'en a cure : aux portes de la mort, il est en quête d'une saveur qui lui trotte dans le cœur, une saveur d'enfance ou d'adolescence…
Après ce livre, les tapas, les sardines grillées ou les fraises dégustées en terrasse, au soleil, prenaient une saveur différente !