« C'est quoi aimer ? »
Ce n'est pas un des sujets du bac de philo ; c'est la question que soudain Zelda me pose là, au beau milieu de la séance.
Elle a oublié sa question d'avant et de toujours, celle qui l'a menée jusqu'ici un an plus tôt : Comment sortir de l'écheveau des liens toxiques qui se tissent et s'emmêlent tout autour d'elle ?
Maintenant, quand je l'accueille, il n'y a plus le parfum du tourment et du malheur sur sa joue.
Et là-bas, celui qui la dirige et qui hier encore lui faisait de méchants croche-pattes est parti en long séjour dans un Ashram.
Elle se sent plus sereine aussi pour déjouer les pièges tendres et cruels de sa famille qui croit l'aimer mais qui fait d'elle un objet.
Côté cœur, ultime étreinte sado-maso et d'un instant avec son amour de jadis retrouvé sur Copainsd'avant.
Alors, aujourd'hui, elle aimerait aller aux antipodes. « C'est quoi aimer ? » répète Zelda.
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