27
SEP 09

Un diplôme qui délivre

« Délivrer un diplôme qui délivre du besoin de diplôme ! »
C'est l'ambition, un brin iconoclaste, que Thierry Chavel dessine pour le Master Coaching de Paris 2. C'était jeudi soir, lors du lancement de la promotion 2010. Un millésime sous le signe de la nouveauté et de l'expérience.

La nouveauté car c'est le premier diplôme d'Etat consacré au coaching et de niveau Bac+5. Avec aussi,
depuis la création du diplôme universitaire en 2002, l'expérience vivante d'une communauté d'apprentissage - intervenants, tuteurs et étudiants - réunis dans un esprit d'universalisme « sans prosélytisme ni enjeu marchand ».

20
SEP 09

Le coach, grégaire ou solitaire ?

Quand le coach s'élance dans le monde, deux désirs opposés semblent le tirailler : créer sa niche ou se nicher dans la tribu de coachs, penser sa marque personnelle ou se fondre dans une école de pensée, cultiver sa singularité ou la grégarité.
Il avance alors cahin-caha, dans la solitude choisie ou subie, tantôt dopé, tantôt désemparé. De coups de foudre en divorces, de créations personnelles en partenariats éphémères, d'actions commerciales isolées en « amitiés » numériques, payantes ou gratuites, par dizaines ou centaines à travers les réseaux sociaux.
Parfois blessé, souvent épuisé, il hésite alors entre
la sous-traitance, le monde de la formation ou le retour à son ancien métier.

Et, pourtant, d'autres coachs semblent éviter l'angoisse de solitude et les pièges sournois de la fusion. Ceux-là cultivent leur jardin, vivent l'abondance sereine,
dansent avec la vie, se relient par affinités électives, créent et co-créent, comme avec chaque client, à l'écart des modes et des rapports de force. Comme des artisans et des compagnons passionnés par leur métier.

Qu'est-ce qui fait la différence ? Quels ressorts nous tirent à hue à dia, d'un côté ou de l'autre ? Quelle est notre relation au groupe ? Quelle histoire familière rejouons-nous ici ? Où trouver la source de notre singularité pour co-créer et nous développer en continu ?

Si ces thèmes font écho à vos questions de rentrée, Anna PIOT et moi serons heureux de vous rencontrer et cheminer ensemble, en duo, avec nos différences et nos résonances.
Nous vous donnons rendez-vous le 3 novembre matin, au cœur de Paris, dans un espace propice au travail en groupe de pairs.

 

17
SEP 09

L'art de changer

Peut-être l'avez-vous remarqué, depuis quelques jours, le site web www.art-de-changer.com avec ses offres packagées, le patois technique parfois, les témoignages de clients, ses références dédiées à l'entreprise, tout ça a disparu ! Et l'adresse est redirigée vers le blog.

13
SEP 09

Comme une carte gourmande

Je vous invite à découvrir le programme des conférences NLPNL comme la carte d'un restaurant gourmand. Une carte de rentrée conçue par Andrée ZERAH qui a la passion des rencontres singulières et le goût du partage.

Alors, laissez d'abord vagabonder vos pensées autour des thèmes inédits. Découvrez ou retrouvez des intervenants passionnés par leur métier. Et pour choisir, une soirée, une journée ou plus, laissez vous guider par vos résonances et vos envies.

01
SEP 09

Chasseur ou jardinier

Peur de manquer, appréhension des périodes de « vaches maigres », angoisse face au vide…
Autant de sources de spleen pour le coach indépendant, happé par l'envie de planifier son business contrôler le futur, tiraillé par le désir d'avoir…
Clins d'œil, questions et retours d'expérience entre coachs pour traverser ces
désirs, ces peurs, ces désirs.

 

30
AOU 09

La folle allure

Un livre de Christian BOBIN, découvert sur une étagère dans la dernière maison des vacances d'été.
Un roman, un journal inti
me, un conte, de la poésie en prose où les mots sont des notes de musique pour l'âme. Et chaque page une gourmandise pour le cœur.
Un livre précieux qui parle de notre part d'enfance, de notre part de liberté, de l'amour, de l'écriture, de la vie…

Un livre à savourer et offrir.

 

18
AOU 09

Passages attachants

Lamartine dit du « livre de la vie » que « le passage attachant ne s'y lit pas deux fois ».
Peut-être que chaque instant de notre vie peut devenir un passage attachant…

C'est une ancienne maison de pêcheur appuyée contre une bâtisse qui, elle, semble avoir moins d'histoire.
Pour la trouver, la femme de l'agence nous a donné le plan du village. Nous nous sommes d'abord égarés dans les ruelles escarpées qui descendent vers la mer.

13
AOU 09

Paradis perdu

« J'ai aimé déposer sur ton corps cette huile aux parfums d'orange et d'amande. Tu fermais les yeux sous les caresses. Le soleil aussi te caressait de ses rayons. Tes lèvres frémissaient. »
Il lit de mémoire quelques lignes d'une lettre écrite à cette femme qu'il aime, qu'il aimait. Elle met fin à l'histoire.

Des premières gouttes de pluie frappent les vitres de la fenêtre entrouverte derrière lui. Un peu de fraîcheur nous enveloppe en cette fin de journée d'été.
« J'ai aimé te rencontrer, poursuit-il la voix et les yeux troublés. J'aimais t'écouter me raconter des histoires. J'ai aimé partager ta compagnie dans cette maison loin du bruit du monde. Une maison d'écrivain aux lisières de la forêt. »
La pluie joue comme une musique autour de ses mots et de sa voix. Il est tombé en amour de celle qui avait « la douceur et le charme d'une fée ». De celle qui est devenue « son amie, son amante, son âme sœur ».

11
AOU 09

L'espèce fabulatrice

Je profite d'une escale de quelques jours par ici pour partager une lecture de l'été :
L'espèce fabulatrice de Nancy Huston, publié chez Actes Sud dans la collection Un endroit où aller.
Cet essai philosophique est un bel endroit où aller… se poser, s'interroger, comprendre, voyager, réfléchir.
Aller se poser aux côtés de cette auteure, née au Canada et qui vit en France, romancière, essayiste et aussi musicienne.
Un endroit pour s'interroger sur « A quoi ça sert d'inventer des histoires, alors que la réalité est déjà tellement incroyable ? »
Pour comprendre comment « la narrativité s'est développée en notre espèce comme technique de survie » face à notre fragilité et notre besoin de Sens ; comment notre cerveau est un conteur inénarrable qui fait notre humanité.
Un livre pour voyager à travers les fictions et les croyances, primitives ou modernes, riches ou pauvres, belles ou brutales, familiales, tribales, religieuses ou politiques, qui donnent forme et sens à notre vie.
Pour réfléchir sur les fables intimes qui engendrent l'amour et sur les récits guerriers qui engendrent la mort.
Un essai, philosophique et poétique, pour rester le romancier du livre de sa vie.

24
JUI 09

Vacances

Dans quelques heures, je quitte ma maison et mon jardin, l'âme libre et le cœur léger. Disponible à la vacance.
C'est la première fois, je crois.
L'âme libre des attaches d'une histoire ancienne qu'au fil des derniers mois, patiemment, j'ai pris le temps de dénouer.
Je comprends aujourd'hui combien plonger dans les abysses valait la peine !

18
JUI 09

Un jardin pour le temps

« Ce qui manque n'est pas le temps, mais la présence au temps. »
Ces mots que je croyais oubliés me reviennent en mémoire lorsque, dans un coaching en groupe, une participante déclare : « Nous devons gagner du temps ! »
C'est le premier tour de table et j'ai invité chacun à prendre le temps de se poser. Prendre un moment pour soi puis nommer son envie pour cette séance.
La jeune femme ajoute : « Il faudra gagner du temps dans nos manières de travailler. »
Elle pointe peut-être cet instant de présence que je prends le soin d'étirer, de dilater. Un temps qui peut sembler vide, inutile en apparence.
Alors je me surprends à citer cette phrase découverte dans La lumineuse histoire du Prince qui manquait de tout. Une fable initiatique où un prince souffre de toutes sortes de manques : manque de temps, de reconnaissance, d'amitié…
Aucun participant ne relève. La citation est peut-être trop décalée, incongrue ici ?
 
12
JUI 09

Entre les abysses et les étoiles

Il y a des chaussures de femme sur le tapis blanc. J'imagine celle qui habite ce lieu hésiter un instant entre ces escarpins fantaisie et les chaussures à talon.
L'appartement est silencieux. Le parquet craque sous mes pas. De larges lattes, irrégulières, peintes en noir laqué. Sur un canapé un PC portable. Un paquet de Philip Morris sur la table basse. Ceux qui vivent ici étaient peut-être là l'instant d'avant.
 
07
JUI 09

Traverser l'impasse

« C'est étrange, j'ai envie de prendre soin de vous ! »
Mes mots la font sursauter. La phrase me surprend aussi. Je ne sais pas encore ce qui suscite cet élan. Elle remplit son verre de l'eau fraîche que j'ai apportée. Elle a des tâches de rousseur sur le nez et les joues. Sa frange bien droite souligne ses longs sourcils bruns et ses yeux verts. J'aimerais savoir peindre.
Elle semble attendre une suite à mes mots. Je questionne :
- Ça vous fait quoi quand je vous dis ça ?
- Je me dis que vous avez pris mon symptôme ! Elle sourit et ajoute : Je prends conscience que je plonge dans la plainte aujourd'hui.
- Et je me croyais allergique à ça !