Relation d'aide ou de développement, art de la relation ou du changement, coach de vie ou de performance...
Ecoutez un coach parler de son métier ou de ce qu'il désire offrir à ses clients, et vous découvrirez ce qu'il a déjà traversé… ou aussi ce dont il a besoin pour lui-même.
Voici un autre instant vidéo sur ce qui agite ou anime un coach : son histoire ou ses désirs, ses blessures ou sa quête, à son insu ou en conscience…
J'ai évoqué ici un article à venir sur le changement en entreprise : art de la guerre ou art de vivre ? Thanatos ou Eros dans les organisations ?
Difficile de changer et d'écrire sur commande ! Et pourtant, au fil des lignes et des esquisses, une trame se tisse. Un sens émerge.
Après la métaphore du deuil, voici quelques lignes et une histoire sur le changement, piloté, dirigé comme un projet.
En ces temps chahutés et anxiogènes, j'ai la sensation que le cœur de notre métier est "simplement" d'offrir à nos clients un espace paisible, loin du bruit du monde.
Un moment hors du temps, pour revenir à soi.
C'est une demande affichée des dirigeants en coaching individuel. C'est l'envie souvent informulée des managers dans les GAP's le coaching en groupe de pairs.
Dans notre métier, écrire s'apparente au patient travail de l'artisan dans son atelier de création. Avec le plaisir qui l'accompagne : revenir aux sources, questionner, mettre en récit l'expérience…
J'ai évoqué ici un projet d'écriture pour un ouvrage collectif avec un chapitre singulier sur l'art de changer en entreprise.
Singulier car ici les réorganisations, bouleversements ou transformations évoquent un champ de bataille plutôt qu'une partie de plaisir !
Alors, avant d'écrire sur l'énergie créatrice au cœur du changement, j'ai d'abord plongé dans le monde de thanatos.
Voici en partage quelques lignes et une histoire pour décricoter ce qui nous attache à l'univers des larmes et du deuil.
Le coach tombe parfois amoureux de ses théories, de ses techniques ou de ses outils.
Quel désir nous anime alors ?
Je ne sais plus comment nos chemins se sont croisés à travers la blogosphère.
Ses billets écrits à l'encre colorée m'interpellent toujours. Ses mots, ses questions sur le plaisir de vivre sont comme des clins d'œil philosophiques, me mettent au travail ensoleillent la vie !
Anna Piot est coach et aussi auteure et journaliste. Elle chemine avec liberté et légèreté, loin des sentiers battus, sans s'encombrer des codes et du jargon des coachs.
J'ai eu envie de rencontrer cette femme singulière qui nous invite à "écouter tomber la neige la nuit", à "sauter à pieds joints dans la gadoue" !
C'est aussi au jardin que j'apprends mon métier : un haut lieu où s'exprime le vivant sous ses formes, infiniment changeantes, créatives, poétiques, exubérantes, imprévisibles…
Un lieu où j'apprends que, malgré tout le soin apporté, certaines créations végètent ou meurent.
Voici un ex-futur article. Ce texte, commandé par un magazine économique pour un projet de chronique mensuelle "Conseils de coach", n'a finalement pas vécu. Après de nombreux allers-retours, puis le regard critique de mon coach littéraire et encore d'autres ajustements, j'ai proposé au journaliste de renoncer. Un article peut-être trop conseil, trop coach, un cocktail improbable. Une autre manière d'écrire que j'ai aimée expérimenter et que je partage ici.
J'ai partagé ici et là quelques mots sur Les essentiels de la systémique. Des mots clés pour initier une équipe de coachs en entreprise à cette théorie des systèmes vivants et du changement.
Une théorie vivante qui permet au coach d'utiliser tout ce qui est là, sous son nez, présent dans le champ, y compris lui-même !
Voici d'autres mots choisis dans ce patois.
C'est sur un air de piano,
quelques mots et des lignes à découvrir,
que j'ai le plaisir de vous adresser mes vœux pour cette nouvelle année :
Pour ces premiers jours de l'année, voici en partage quelques instants d'un débat autour de la neutralité, la bienveillance, le non-jugement du coach…
Et que se passe-t-il de l'autre côté du miroir ?
J'entends comme une fêlure dans sa voix. Un tremblement, dès ses premiers mots. Il me dit qu'il a demandé à son psy « d'arrêter l'introspection, les plongées dans son passé ». Et qu'il a entrepris un coaching pour « booster son action commerciale ».
Notre travail a commencé il y a six mois et je prends conscience que nous allons et venons entre ces deux champs : d'un côté son histoire personnelle, ses secrets douloureux ; et, de l'autre côté, son désir de se développer dans son métier de coach. Allées et venues entre passé et futur, blessures et projets, fragilité et désir d'indépendance. Se dessine ici un entre-deux indéfini, mouvant. Un espace grand ouvert qui l'expose à lui-même, qui m'expose aussi.
Il lâche soudain :
- Arrêter de vivre serait une solution.
La fêlure dans sa voix devient cassure. Mon estomac se noue. Je n'ai ni l'envie ni le savoir pour aller dans le monde de Tanatos. Il a demandé à son psy des anti-dépresseurs pour « éviter de passer à l'acte » et ajoute :
- J'aimerais que la solution s'impose d'elle-même, que la vie s'arrête. Là aussi, voyez-vous, je reste en position d'objet plutôt que sujet !