23
NOV 09

L'outil du coach c'est le coach !

C'était cet été le thème d'une soirée-conférence NLPNL à laquelle Andrée ZERAH m'avait invitée.
De cette soirée a émergée l'envie de poser un pas plus loin. Alors, le 8 décembre, j'animerai une journée pratique et didactique, en groupe de pairs, pour aller à la rencontre de ses ressources personnelles, singulières et créatives dans la relation d'accompagnement.
 

21
NOV 09

Ouf !

Le signal retentit, elle lève soudain la tête de son livre. Elle semble revenir d'un songe lointain. Et d'un bond d'un seul, élégante, comme une biche, elle se glisse entre les portes qui déjà se ferment.

 *

A cette amie qui aime écouter le chant des étoiles, je demande : « Que diras-tu quand l'ange qui, depuis ton premier souffle, le jour comme la nuit, aime veiller sur ton âme, quand ton ange gardien prendra avec toi congé de la vie ? » Elle me regarde, ferme un instant les étoiles de ses yeux puis me souffle : « Ouf ! »

 *
15
NOV 09

Création d'automne

« La supervision est trop savoureuse pour la réserver aux coachs ! » « Pour les métiers impossibles, le coaching individuel fait parfois plus de mal que de bien : isolement, illusion de toute-puissance ou d'impuissance… »
Ce sont des débats d'hier, partagés avec quelques DRH passionnés par le
coaching en groupe de pairs. Aujourd'hui, le coaching tribal sort du cercle des initiés et les Responsables Formation l'expérimentent sous des formes variées : atelier de co-développement, coaching croisé, groupe de pratiques managériales…
Autant d'appellations d'origine non contrôlée car elles échappent aux figures apprises à l'école du coaching. Les origines sont ailleurs et le champ est grand ouvert aux créations singulières.

Ainsi, j'aime animer des formules en duo : psy & coach, féminin & masculin, coach interne & externe... Au petit déjeuner, à l'heure du goûter ou entre chiens et loups. Comme une crique hors du temps des horloges, comme des rituels aussi.
Ces créations sont ouvertes aux coachs qui ont du goût pour toutes les positions : être supervisé et superviser. A ceux qui n'ont pas peur du mélange des genres : supervision didactique, thérapeutique…
Et à tous ceux qui aiment accompagner
en groupe de pairs les métiers impossibles - médecins, entrepreneurs, artistes - dans l'inconnu et l'émergence,  sans autre outil que soi-même, sans autre boussole que ses résonances.

Aujourd'hui, un client m'invite un pas plus loin sur ce chemin de la création : un GAP's thématique Innovation & Management. En voici un extrait pour le plaisir de partager.
 

 
09
NOV 09

Conversations d'automne

Elle choisi la tarte aux fruits de saison et demande un café. Elle me dit : « J'aurais aimé être ton éditrice ! » Troublé, comme chaque fois qu'elle parle d'écriture, je détourne un instant le regard, contemple le visage de la jeune femme qui note sa commande, la chair douce et ronde de ses joues. Puis elle me raconte comment, dans sa vie d'avant, elle découvrait des auteurs, éditait des livres pour enfants. Je crois comprendre ce qui me trouble. Écrire c'est peut-être rejoindre la part d'enfance que je croyais oubliée à jamais. L'accès à la mémoire ancienne est fermé mais la musique de l'âme est toujours présente. Là, sous les doigts, entre les mots à l'encre bleue. Et c'est peut-être ça qui la touche aussi. Sa part d'enfance à elle.

05
NOV 09

Pensées secrètes

Sur le trottoir d'en face, au pied du sapin, des baies rouges, joufflues. Tombées pendant la nuit, d'un coup de pluie, d'un coup de vent. Prendre le temps d'un détour pour marcher sur ce tapis pulpeux, sonore et éphémère.

 *

02
NOV 09

Perdu de vue

Il y a parfois dans la vie du coach, un client qui occupe une part démesurée de son attention : celui qui part sans dire qu'il part !
Ce client-là fait au coach le cadeau de travailler sur des peurs anciennes : abandon, trahison, échec…
Des peurs à la hauteur de ses illusions et de ses désirs : fusion, possession, réussite…


01
NOV 09

Pensées éphémères

En séance, une résonance secrète, une émotion innatendue surgissent. Il croit pouvoir les retenir. Comme s'il avait peur des policiers du coaching ! Elle, devant lui, devine quelque chose d'inconnu, d'important pour elle. Alors elle l'invite à jouer aux gendarmes et aux voleurs.
 

27
OCT 09

Vulnérable et surdouée

Il était une fois une jeune femme vulnérable et surdouée. Vulnérable car, pour venir au monde et grandir, elle avait choisi des parents qui avaient posé le sceau du secret sur leur histoire ancienne et leurs blessures. Des blessures de l'âme et du cœur, de l'amour et du rejet.
Le secret fermait l'accès à des racines profondes et des sources vivifiantes où se mêlaient le sang noir des esclaves et le sang bleu des nobles.
Elle était surdouée car les blessures de l'amour donnent aux relations une saveur familière que, dès le premier souffle, les enfants savent deviner. Une saveur douce-amère qu'ils apprennent à goûter sans jamais s'empoisonner. L'enfant en grandissant a voulu prendre soin des maux cachés et des paroles informulées. Elle a tenté de soigner ses parents et sa fratrie. Mais en vain car un enfant ne peut jamais vraiment guérir sa famille.
C'est en allant dans le monde que Marie - c'est son prénom - a découvert un antidote aux maux de l'âme. Mais pas tout de suite !

25
OCT 09

La femme à venir

Il est des livres des écrivains dont on tombe amoureux. Beaucoup. Passionnément. A la folie !
Alors, comme la dégustation verticale d'un vin rare et de ses millésimes, le jeu gourmand est de se laisser glisser entre les pages et les lignes de ses romans. Et s'abandonner à l'imaginaire de l'auteur, écouter la musique de son âme
entre les mots et ainsi se rencontrer soi.

Après « La folle allure », découvert dans une maison d'été et de pierre, j'ai aimé savourer un autre roman de Christian Bobin : « La femme à venir ».

 

20
OCT 09

ENTREPRISE mode d'emploi

J'en ai parlé ici à propos du plaisir de s'égarer pour créer et de l'art de changer en entreprise.
L'ouvrage collectif « Entreprise mode d'emploi » dirigé par Emilie Devienne vient de paraître aux éditions Larousse.
Avec un sous titre : « Savoir gérer sa vie quotidienne au travail ». Et une cinquantaine d'articles autour de trois thèmes :

Avoir une relation harmonieuse avec soi-même et son travail.
Trouver sa place.
Connaître les rouages de la vie de l'entreprise… pour ne pas s'y perdre !


Je remercie chaleureusement Emilie pour son invitation à partager cette aventure créative à ses côtés et en compagnie de confrères, coachs, psys et consultants.

Je publie ici le chapitre que j'ai aimé écrire et qui conclut l'ouvrage : « Faire face au changement ».

 

15
OCT 09

Comme au jardin

J'aime arriver en avance à chaque séance. Mon amie avocate me loue un bureau libre de son cabinet. Je sonne. C'est sans doute Aurore, son assistante, qui va ouvrir.

vous préférez sonner plutôt que prendre les clés. Deux notes métalliques et légères. Comme un point d'exclamation dans le silence. Je viens vous ouvrir. Echange de sourires. « Votre cliente est là » dis-je. Un nuage passe dans vos yeux. Vous ne pourrez pas contempler le ciel aujourd'hui. Debout contre la fenêtre ouverte, toujours en silence, comme un rituel.
« Elle arrive en retard d'habitude » dites-vous en poussant la porte derrière vous. Et là maintenant, dans le couloir, vous semblez hésiter. Votre sourire revient, avec un merci sur les lèvres, quand je dis : « J'ai préparé un plateau et mis de l'eau à chauffer pour vous deux. »

08
OCT 09

Coaching en direct à l'AP-HP

Lors des "Rencontres du management" à l'AP-HP, Bruno DEPORCQ, animateur du coaching au sein de cette institution, a choisi de conjuguer un "coaching en direct", les interventions du responsable du coaching à la RATP et d'un coach à HEC ainsi que le témoignage d'une directrice d'hôpital.
La séance de coaching en "live" a été enregistrée ; elle est retranscrite ici avec les éclairages des deux intervenants : André de Châteauvieux et Valérie Herpet, coachs de dirigeants et de managers.


04
OCT 09

Ego trip

Accompagner les dirigeants ou intervenir dans le secteur social, écrire des livres ou pratiquer le coaching solidaire, enseigner à l'université ou créer son école pour faire école, si le coach fait du « souci des autres » son métier, c'est aussi parce qu'il a le souci de lui-même. Consciemment ou non.

Et lorsqu'il assume ce besoin, il nourrit son ego ailleurs qu'en séance. Il sait alors inviter chaque client à parler à la première personne du singulier. Sans faux-semblants ni ego trip.