« Comment l'intimité avec ma psy respecte-t-elle la fidélité à ma compagne de vie ? Quelle différence avec l'intimité du couple ? Comment s'assurer que la conscience des événements ne nous fasse pas défaut ? »
Ce sont les questions de Laure, coach en devenir, à la lecture du billet « Ça va être long ! »
Ces questions sont rarement abordées dans notre métier. Elles pointent pourtant ce que Laure nomme ce « quelque chose de spécial qui doit se tenir au cœur de vos rencontres… » Au cœur, je crois, de tout métier d'accompagnement, au cœur de chaque relation. Sinon, il n'y a pas de relation.
Alors, plutôt qu'une réponse en commentaire, je partage ici différents regards et échos sur ces thèmes.
En même temps que se développent les métiers de la relation, des cousins des sociologues, philosophes ou chercheurs fustigent le coaching à travers des livres noirs (*).
Regards croisés sur ce qui se joue ici.
Comment être pleinement présent à ce qui émerge dans l'entre-deux entre le client et soi ?
Jusqu'où s'utiliser soi-même, avec chaque client, dans nos différentes polarités et dans toutes nos dimensions, intuitive, sensorielle, émotionnelle ou corporelle ?
Qu'est-ce qui freine ou perturbe le contact entre le client et soi, et entre le client et ses sensations, son environnement ?
Comment l'accompagner pour prendre conscience de ces impasses, les traverser et l'aider alors à accéder à ses ressources singulières ?
Retour d'une longue promenade dans les jardins fleuris, les ruelles et les palais de Séville, Cordou et Grenade.
Et, pour mieux savourer ce moment de vacance, j'ai aimé oublier ici mon mobile et ignorer là-bas les webcafés.
Une gourmandise. C'est le premier roman de Muriel BARBERY, l'auteure de L'élégance du hérisson.
C'était le livre le plus léger dans mon bagage et pourtant celui qui m'a tenu le plus longtemps compagnie. Longtemps tant j'ai aimé savourer la poésie de ces pages et l'histoire de ce critique culinaire qui va mourir, mourir demain. Ce Pape de la gastronomie le sait mais il n'en a cure : aux portes de la mort, il est en quête d'une saveur qui lui trotte dans le cœur, une saveur d'enfance ou d'adolescence…
Après ce livre, les tapas, les sardines grillées ou les fraises dégustées en terrasse, au soleil, prenaient une saveur différente !
C'est un restaurant parisien qui ressemble à un palais merveilleux. J'aperçois l'opéra Garnier à travers les fenêtres. Le soleil de printemps enveloppe notre table.
En déposant les assiettes, la jeune femme nous souhaite « Bonne dégustation ».
Il me raconte sa réunion du matin avec la spécialiste de la formation : il cherchait un stage innovant pour les commerciaux. Un atelier qui susciterait des déclics en cette période de crise : « comment redécouvrir chaque client, explorer ses besoins, créer du sur mesure plutôt que vendre des produits sur catalogue ? » Mais son interlocutrice n'avait que des stages sur catalogue !
Il y a un an, Stéphane Einhorn m'invitait à vivre une aventure inédite : tourner des instants vidéo sur des questions clés de notre métier. Et c'est ainsi que nous avons partagé, sans détours ni tabous, sur le coach accro à "son" client, le shopping, la fuite en avant vers d'autres outils que soi-même…
Nous poursuivons l'aventure et, en attendant la Saison 2, voici les vidéos qui ont suscité le plus de débats :
Il parait que, sur le chemin de la vie, la dynamique de la femme est d'aller de l'intériorité vers le monde. Et que les hommes vivent plutôt l'expérience inverse : ils cheminent du "grand monde" vers l'intime, vers l'essence de l'être.
C'est ce mouvement que j'aime expérimenter à travers l'écriture.
Après Dans l'intimité du coaching, quelques lignes plus intimistes.
Que peut faire le coach des idées qui surgissent et foisonnent après une séance : écrire au client ? Les garder pour la fois suivante ?
C'est une demande qui m'est souvent faite en supervision.
Et si la question était plutôt : mais qu'est-ce qui démange le coach, alors ?
Voici l'extrait d'une correspondance avec une coach : une supervision flash, entre deux séances ;-)
Relation d'aide ou de développement, art de la relation ou du changement, coach de vie ou de performance...
Ecoutez un coach parler de son métier ou de ce qu'il désire offrir à ses clients, et vous découvrirez ce qu'il a déjà traversé… ou aussi ce dont il a besoin pour lui-même.
Voici un autre instant vidéo sur ce qui agite ou anime un coach : son histoire ou ses désirs, ses blessures ou sa quête, à son insu ou en conscience…
J'ai évoqué ici un article à venir sur le changement en entreprise : art de la guerre ou art de vivre ? Thanatos ou Eros dans les organisations ?
Difficile de changer et d'écrire sur commande ! Et pourtant, au fil des lignes et des esquisses, une trame se tisse. Un sens émerge.
Après la métaphore du deuil, voici quelques lignes et une histoire sur le changement, piloté, dirigé comme un projet.
En ces temps chahutés et anxiogènes, j'ai la sensation que le cœur de notre métier est "simplement" d'offrir à nos clients un espace paisible, loin du bruit du monde.
Un moment hors du temps, pour revenir à soi.
C'est une demande affichée des dirigeants en coaching individuel. C'est l'envie souvent informulée des managers dans les GAP's le coaching en groupe de pairs.