Peut-être l'avez-vous remarqué, depuis quelques jours, le site web www.art-de-changer.com avec ses offres packagées, le patois technique parfois, les témoignages de clients, ses références dédiées à l'entreprise, tout ça a disparu ! Et l'adresse est redirigée vers le blog.
Chaque année, le rapport de la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes), permet de donner forme aux risques d'abus et aux dérives dans les métiers de l'accompagnement : psychothérapie, coaching, formation au développement personnel…
Relayée par les médias, la publication de ce copieux rapport provoque des réactions toujours contrastées : peur ou colère, applaudissements par ici, critiques par là…
Comment être pleinement présent à ce qui émerge dans l'entre-deux entre le client et soi ?
Jusqu'où s'utiliser soi-même, avec chaque client, dans nos différentes polarités et dans toutes nos dimensions, intuitive, sensorielle, émotionnelle ou corporelle ?
Qu'est-ce qui freine ou perturbe le contact entre le client et soi, et entre le client et ses sensations, son environnement ?
Comment l'accompagner pour prendre conscience de ces impasses, les traverser et l'aider alors à accéder à ses ressources singulières ?
J'ai évoqué ici un article à venir sur le changement en entreprise : art de la guerre ou art de vivre ? Thanatos ou Eros dans les organisations ?
Difficile de changer et d'écrire sur commande ! Et pourtant, au fil des lignes et des esquisses, une trame se tisse. Un sens émerge.
Après la métaphore du deuil, voici quelques lignes et une histoire sur le changement, piloté, dirigé comme un projet.
Dans notre métier, écrire s'apparente au patient travail de l'artisan dans son atelier de création. Avec le plaisir qui l'accompagne : revenir aux sources, questionner, mettre en récit l'expérience…
J'ai évoqué ici un projet d'écriture pour un ouvrage collectif avec un chapitre singulier sur l'art de changer en entreprise.
Singulier car ici les réorganisations, bouleversements ou transformations évoquent un champ de bataille plutôt qu'une partie de plaisir !
Alors, avant d'écrire sur l'énergie créatrice au cœur du changement, j'ai d'abord plongé dans le monde de thanatos.
Voici en partage quelques lignes et une histoire pour décricoter ce qui nous attache à l'univers des larmes et du deuil.
C'est aussi au jardin que j'apprends mon métier : un haut lieu où s'exprime le vivant sous ses formes, infiniment changeantes, créatives, poétiques, exubérantes, imprévisibles…
Un lieu où j'apprends que, malgré tout le soin apporté, certaines créations végètent ou meurent.
Voici un ex-futur article. Ce texte, commandé par un magazine économique pour un projet de chronique mensuelle "Conseils de coach", n'a finalement pas vécu. Après de nombreux allers-retours, puis le regard critique de mon coach littéraire et encore d'autres ajustements, j'ai proposé au journaliste de renoncer. Un article peut-être trop conseil, trop coach, un cocktail improbable. Une autre manière d'écrire que j'ai aimée expérimenter et que je partage ici.
J'ai partagé ici et là quelques mots sur Les essentiels de la systémique. Des mots clés pour initier une équipe de coachs en entreprise à cette théorie des systèmes vivants et du changement.
Une théorie vivante qui permet au coach d'utiliser tout ce qui est là, sous son nez, présent dans le champ, y compris lui-même !
Voici d'autres mots choisis dans ce patois.
Comment transmettre à des confrères ce qui est au cœur de la systémique ? Cette théorie vivante qui permet au coach de s'utiliser sans autre outil que soi-même ?
C'était la question de l'été. J'ai alors eu l'idée d'un glossaire pour partager quelques mots clés et inviter à expérimenter.
Voici d'autres mots choisis dans ce patois.
J'ai parlé ici de ma difficulté de répondre aux demandes répétées de clients - des coachs indépendants ou responsable du coaching interne - qui désirent nourrir leurs pratiques de cette théorie vivante : la systémique.
J'ai finalement accepté ! Et, dès la rentrée, deux jours de formation sont programmés pour une équipe de coachs internes.
Mais maintenant comment faire ?! Ou plutôt comment partager ce qui est au cœur de la systémique et vivant pour les coachs ? Comment ne pas plonger dans un exposé théorique et austère sur les "lois des systèmes" (loi de non-somativité, d'équifinalité, de circularité…) ?
Hier au petit-déjeuner et au jardin, moment propice à l'écriture, j'ai découvert une piste amusante : partager le patois du coach systémicien ! Comme un glossaire qui interpelle et questionne.
Il restera à créer une animation pour susciter l'expérimentation entre pairs… J'ai confiance dans l'émergence. Tiens, voilà un autre mot pour ce glossaire !
Voici en primeur les premiers mots de ce lexique qui va parfois au-delà du coaching : j'emprunte aussi à mon expérience de gestalt-thérapie.
Coachs à la recherche d'autres outils que soi-même s'abstenir ;-)
La vie vient parfois nous réveiller là où nous voulons nous assoupir !
Un coach que j'accompagne en supervision individuelle me demande de lui transmettre ce qui chaque mois est au cœur de nos séances : le travail dans l'ici et maintenant, l'utilisation de mes résonances, nos escalades ou nos impasses relationnelles souvent en reflet des blocages de ses clients, de ses blocages personnels...
Un autre confrère, jusqu'alors fan de GAP's, a préféré rejoindre un espace de supervision « plus théorique et outillé »…
Et, depuis plus d'un an, un responsable du coaching interne me sollicite pour former son équipe à l'utilisation de la systémique en coaching.
Je temporise et recommande les livres de mes maîtres : Guy Ausloos, François Balta, Mony Elkaïm, Françoise Kourilsky, Jacques-Antoine Malarewicz… Mais rien n'y fait !
La sollicitation paradoxale c'est l'un des Pense-Bêtes © créés par Florence KAZANDJIAN et partagés ici comme le premier d'une collection originale.
Voici une autre création qui conjugue nos savoir-faire dans l'univers du changement. Ce mois-ci : les projections…
Appels de phare !
Alain roule de nuit, sur l'autoroute, tranquillement. Soudain, derrière lui, un automobiliste fait des appels de phare.
Alain ne comprend pas : il roule sur la voie lente et ne gêne pas !
Mais rien n'y fait, l'automobiliste répète ses appels sans doubler.
Excédé, Alain se jure de lui dire ce qu'il pense au prochain péage.
Et justement le péage arrive.
Alain sort de sa voiture, vient trouver l'automobiliste qui lui dit…
A votre avis, que lui dit-il ?
• « Faut pas rouler la nuit quand on a peur du noir ! »
• « Tu veux te battre ?! »
« Six à huit séances de deux heures. Un intervalle de trois ou quatre semaines entre chaque séance. »
C'est le parcours que j'ai longtemps pratiqué en coaching individuel.
Un cadre prédéfini qui prenait sa source dans la systémique, les interventions brèves…
Un cadre partagé dès la première rencontre qui offrait au client, parfois inquiet, des repères pour se lancer dans l'aventure.
Un incontournable pour répondre aux appels d'offre, pour être référencé ; un standard pour satisfaire les besoins des acheteurs : comparer les prix, négocier…
Les Pense-Bêtes © ce sont les créations singulières et la marque de Florence KAZANDJIAN, spécialiste du changement et des pédagogies innovantes.
Florence formalise dans les Pense-Bêtes les habiletés inédites d'un métier : managers, consultants, spécialistes de l'innovation…
Et, chaque pense-bête est un cocktail qui conjugue une métaphore, une histoire et une bonne pratique. C'est un moyen ludique de partager des savoirs essentiels, des compétences tacites dans une communauté professionnelle…
La vie m'a fait le cadeau de rencontrer Florence ; c'était lors d'un GAP's pour des consultants. Et depuis, nous inventons des cocktails, nous co-animons des séminaires de direction… Chemin faisant, il émerge des créations originales qui conjuguent nos savoir faire : Les essentiels du changement, de la systémique, du coaching…
Voici un premier Pense-Bête bien utile quand ça je résiste !