Suite du coaching en vidéo avec Jean-François HELIE.
Que faire quand, au fond de nous, le désir d'accompagner nous porte, nous anime, beaucoup, passionnément…
Quand il nous fait deviner l'autre, profondément, irrésistiblement…
Référencement, jury, négociation, évaluation de fin de coaching… Les moments de rencontre entre un DRH et un coach sont propices aux jeux d'ombres et de lumières, aux fantasmes et aux peurs de chacun, aux jeux de pouvoir et de séduction.
Car, en coulisses, ces rencontres renvoient l'un et l'autre à leurs démons intérieurs : le besoin de reconnaissance, le désir de puissance ou d'influence, un rapport à l'argent et à l'entreprise pas toujours clair…
Et pourtant entre ces deux artisans des relations humaines, se tisse parfois aussi un lien tout à la fois complice et professionnel, confrontant et créatif. Ils partagent alors des déjeuners qui ne sont pas d'affaires, nomment sans détours leurs besoins et leurs craintes, créent ensemble des démarches novatrices, co-animent des ateliers…
Quels sont les ressorts intimes de cette relation singulière ? Quelles résonances secrètes suscitent rapports de force ou alliances fécondes ?
Si vous êtes coach d'entreprise ou Responsable RH et prescripteur de coaching, si ces thèmes font écho à vos questionnements du moment, alors Françoise PAILLARD et moi vous invitons à un atelier inédit et en duo, le lundi 14 mars après-midi.
Françoise est coach et responsable du coaching des cadres dirigeants dans un groupe bancaire.
« Mon ciel est noir, dit-elle la voix tremblante. La mort vient de porter un coup bas à mon amie d'enfance et de toujours. »
Un long silence plus tard lui nous confie : « Au fond de moi, aujourd'hui, il n'y a ni poésie ni plaisir en mon jardin. »
Et elle, à son tour, nomme sa sensation de l'instant : « Les années filent et mon horizon se rétrécit. Et, pourtant, j'ai encore tant de projets. »
Elle est tombée amoureuse de celui qu'elle aimait tant initier à son art. Enfin, peut-être pas vraiment de lui, mais de l'artiste qu'elle devinait en lui. Elle est souffleuse de verre. Entre les étoiles suspendues, les queues de chat et les coupes folles, lui aussi est tombé en amour avec elle. Rencontre d'âme à âme et de cœur à cœur, pensait-elle.
Difficile ou illusoire pour le coach de devenir l'ami de ceux qu'il accompagne, de ceux-là qui prennent goût à cette relation si intime et si particulière. Mais qu'en est-il de l'autre côté ? Qu'en est-il des amis du coach quand celui-ci savoure à l'envi le désir d'accompagner ? Comment partager avec ses amis et ses proches la saveur intime si particulière de son talent, de son métier ?
C'est le thème qu'apporte Jean-François HELIE, pour Paroles de coachs. Jean-François est coach d'équipes ; il a eu envie d'expérimenter le coaching en vidéo et en stéréo.
Première partie de cet instant de coaching, sous l'œil des caméras.
Arabesques et entrechats, révérences et sauts de biche, du plancher piqué jusqu'au toit de verre fin, tout ici tremble et se trouble quand, juste au dessous, les danseuses s'initient à l'unisson.
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Ce que j'aime faire aux autres parle aussi de ce que j'aime qu'on me fasse parfois !
Il en est ainsi des Rencontres singulières : si j'aime découvrir la planète de celles ou ceux qui ont le goût d'écrire, de savourer ou d'accompagner, c'est parce que j'aime aussi répondre aux questions inédites et intimistes.
Alors j'ai demandé à Éva qui a tout à la fois le talent de peindre et d'écrire, de rencontrer et d'accompagner, d'inverser un instant les rôles entre nous.
Ils sont presque tous là à présent. Les tables sont rangées derrière eux, face contre face, pieds au ciel. Les chaises dessinent un croissant de lune. Et, ce soir, j'ai envie de les guider pendant quelques pas sur le chemin de soi.
C'est la sixième année. Un après midi par mois, je retrouve et accompagne avec bonheur des confrères qui aiment aussi cultiver leur singularité, se développer en groupe de pairs et pratiquer notre métier comme un art.
Écrire ici, pratiquer là et être supervisé au féminin ou au masculin, en groupe et en individuel, m'aident à faire l'auto-psy de ma passion d'accompagner ceux qui accompagnent. Et ainsi, un peu plus en conscience de mes désirs projetés et de mes parts d'ombre, je crée en cette nouvelle année, un deuxième groupe de pairs.
Et c'est dans l'Atelier de l'Art-de-Changer que j'accueille maintenant d'autres confrères qui aiment conjuguer travail sur soi et perfectionnement pour aller dans le monde, plus à l'écoute aussi de leurs multiples facettes, sombres et lumineuses.
Voici l'esprit, les modalités et le calendrier 2011 pour ce nouvel espace ressource.
Ils arrivent souvent essoufflés sur la dernière des marches qui mènent jusqu'ici, à fleur de nuages. Et elle, danseuse étoile gracieuse, c'est au moment de clore la séance qu'elle lâche :
- Je me sens épuisée !
Et je prends conscience à cet instant de ce qui m'a animé en sa présence :
- Oui aujourd'hui, avec vous, s'est éveillée cette part de moi qui aime jouer et créer !
Elle aime lui murmurer au creux de l'oreille des mots délicieusement tabous. Elle voudrait le faire rougir. En vain. Il sourit de la voir s'amuser de ces petites transgressions. Et là, maintenant, elle frémit de ses mots interdits. Ça lui fait l'effet des chatouilles.
« Dis-moi, quelles bêtises aimais-tu faire quand tu étais enfant ? » lui demande-t-il. Elle fronce les sourcils. Long, très long silence. C'est comme s'il avait frappé à la porte d'une maison depuis longtemps inhabitée.
Ici, le toit est de verre fin pour contempler la course du soleil ou la dentelle des nuages.
Pour écouter tomber la neige ou filer les étoiles.
Et c'est d'ici, de l'atelier à fleur de ciel, que j'aime vous chuchoter mes vœux amis et généreux pour cette année qui commence.
De cœur à cœur
D'âme à âme.
Ici, le parquet, piqué, blessé, a la couleur des nuits profondes pour danser avec l'imparfait et l'obscur au fond de soi.
Prenez soin de l'artiste qui est au cœur de vous et qui joue.
Avec le sombre et le lumineux, avec l'incréé et l'inattendu.
Sans limites.
Prenez bien soin aussi de votre atelier intérieur et de vos créations imparfaites et singulières.
Passer devant un jury de référencement est une épreuve parfois anxiogène pour les coachs d'entreprise.
Il y a dans ce rituel-là quelque chose de régressif qui peut réveiller des mémoires anciennes : un examen, un grand oral…
Parfois, c'est aussi le souvenir d'un passage à tabac, un soir au poste, qu'il s'agit d'oublier.